Salutations !
Fin de la phase II de "Peter & the Wolf", et premier passage en public pour mes dernières créations...Comme chaque année Le forum des Arts de Saint Malo accueille de jeunes artistes, l'occasion de venir (re)découvrir le projet commun avec Laëtitia May Le Guelaff et Guillaume Chappez. Ainsi que de nombreux artistes, il va de soi.
"Broken" Acrylique sur toile.
Vous pouvez retrouver l'exposition "Long Road To Oz" a partir du 19 mars au Bij de Saint Malo, rue Theodore Monod. L'occasion pour vous de (re)découvrir ma vision du conte de Lyman Frank Baum.
Artistiquement vôtre,
Abs'
Voici un logo réalisé pour une societé de formation incendie, avec une demande "thundercats-like".
Une petite couverture de comics à la sauce gay-friendly, pour le collectif TGLB ASSEMBLE. Je n'aime pas mélanger faits d'actualité et art, mais à mon humble avis, la question ne devrait meme pas se poser...Les orientations sexuelles (gay, lesbienne...) d'une personne ne changent rien à ce qu'elle fait de sa vie.
Bref, j'en profite également pour vous souhaiter une exellente année 2013 !
Vaporeusement votre,
Abs'
Salutations !
Me revoici sur le devant de la scene si je puis dire, avec des news fraiches !
Le circul’art 2012 made in Chateaugiron, aura lieu du 29 au 1er juillet 2012, je ne saurais trop vous conseiller d’y aller, bande de sacripants, ne serait-ce que pour le plaisir de vous decoller les rétines devant un panel de créations renversantes, et d’ateliers vach’ment bien foutus. Si je peut m’exprimer ainsi.
Peter & the wolf : Le projet continue, encore e toujours, de superbes photos de l’expo (un grand merci aux photographes –qui se sont salis…pour apporter leur vison des sculptures de Laetitia) vous attendent sur le site www.mayanimalart.com bientôt de la news fraiche, promis !
Sinon, histoire de vous occuper un peu, chers amis, une petite nouvelle publiée sur www.steampunk-fr.com
I’ll be back avec plein d’croquis dans la musette, (je suis très musette ces temps ci)
Enjoy dans la limite des stocks disponibles,
Abs’
St Petersburg, printemps 1882
Une silhouette courbée traversa les flammes à toute allure et sortit en hâte du bâtiment qui menaçait à tout moment de s’effondrer. L’homme trébucha, puis s’écroula sur le sol humide de la
chaussée. Les reflets des flammes sur son corps, mêlés à la noirceur qui le recouvrait en partie lui donnait un air des plus étrange. Il bougea la main, grimaça puis se releva, il ne fallait pas
rester là, trop dangereux.
Son instinct de survie, poussé à son paroxysme par des années de conditionnement, lui offrit l’énergie nécessaire à un dernier coup d’éclat. Une toux grasse et noire remonta de sa gorge.
Lentement il se remit debout, grimaça, sentant son genoux gauche faillir. Il sentit sa main devenir poisseuse lorsqu’il la porta à la source de sa douleur. Doucement il se traina jusqu’au
trottoir d’en face, à l’abri. Le bâtiment brulait, et ses occupants aussi, sans nul doute.
Un piège, ils s’étaient fait berner comme des débutants.
Entendant les cloches du service incendie, plus au nord, il devina que plusieurs feux s’étaient déclarés simultanément. Tous les bâtiments sensés être protégés par le clan devaient brûler cette
nuit. Voila qui mettait un terme aux Gunslingers, semblait t’il. Peu enclins aux effusions de sentiments, l’homme toucha machinalement la crosse de son arme le long de sa jambe. Dans ce pistolet
résidaient tous ses souvenirs, toute son histoire.
L’homme se remit doucement debout. Il ne fallait pas rester là. S’il devait y avoir des frères et sœurs survivants, nuls doutes qu’ils suivraient son exemple…Alors, comme un chat apeuré, la
silhouette longiligne de l’homme se fondit dans un recoin sombre et disparu dans la nuit.
Zeppelin d’agrément « le Bacchus » quelque part au dessus de l’Atlantique, 7 ans plus tard.
Le jeune groom frissonna quand un courant d’air glacé lui balaya le visage. Voila plus de 5 heures qu’il s’occupait de l’accueil des invités de Lord Mc Corvis, plus de 5 heures qu’il grelotait en
réceptionnant des bourgeois de toutes sortes au compte goutte. Il jeta un coup d’œil discret derrière lui et remarqua que Pierre-François De Filibert, « l’organisateur », « le metteur en espace »
de la soirée ou encore « la grande Françoise », comme les autres membres du personnel s’amusaient à le surnommer, était hors de vue, sans nul doute partit vaquer à ses occupations mondaines.
Profitant de ce répit-il était surveillé depuis ce matin-Le groom rentra les épaules, se mit à l’abri du vent et entreprit d’allumer une cigarette.
Il du cependant bien vite la jeter dans le vide quand un vrombissement se fit entendre, signe d’un visiteur approchant. Le jeune homme s’avança sur la passerelle, scrutant les nuages, tentant
d’apercevoir quoi que ce soit. Soudain, l’ombre d’un véhicule se détacha, de plus en plus nette. Tout d’abord une esquisse, puis, au fur et à mesure qu’elle se rapprochait, la forme d’un
aéro-taxi sortit de la brume. Le véhicule était frappé aux armoiries du 4eme district Sino-britannique. Lentement le taxi se stabilisa à hauteur de la passerelle, la porte arrière s’ouvrit et un
personnage haut en couleur en sortit.
Le jeune groom resta sceptique quant à l’allure du nouveau venu…Grand, mince, le port droit mais détendu, une cascade de cheveux châtains en batailles sous un Melon qui avait connu des jours
meilleurs, la moustache fine et fournie, le bouc discret. Des goggles parsemées de loupes de toutes sortes ornaient le chapeau. Pantalon de ville propre mais usagé, veste de velours bleu nuit et
gilet de tweed…Une crosse ouvragée dépassant d’un holster porté bas…Assurément pas un bourgeois.
Hésitant le groom s’avança vers l’étranger.
« -Monsieur, s’il vous plait, le Bacchus est réservé, C’est une soirée privée…Je…je dois vous demander de partir… »Bon dieu mais ou était la grande Françoise quand on avait besoin de lui ?
L’inconnu le toisa d’un regard amical
« -Privée ? J’entends bien… »Disant cela il lui tendit un carton.
Le jeune groom lut l’invitation, éberlué.
« -ho, heu…Je… »
Ce fut à ce moment précis que Pierre-François De Filibert choisit de rentrer dans la conversation, traversant la passerelle a grands pas…et à grand renfort de gesticulations qui étaient en
quelque sorte sa signature…
Que se passe-t-il ici ? Que ? Valentin ? Valeeeeeennnntin ? Qui est cet homme ? Que se passe-t-il ? Ne restez pas là ! Valentin !!!
Le groom leva les yeux au ciel…Il ne supportait pas que Pierre François l’appelle par son prénom…cela laissait supposer une proximité qui, non seulement n’existait pas mais en plus
l’exécrait.
L’homme prit les devants, coupant court à la tirade du « metteur en espace »
« -Howard Absynthe, Je suis le chroniqueur dépêché par Lord mc Corvis, enchanté…
Il prit la main du dandy et la serra énergiquement.
-Le chroniqueur ? Ho ! Je vous attendais ! Quelle heuuuureuse surprise ! Vous êtes en avance, j’aime ca, petit veinard ! Il le gratifia d’un clin d’œil complice, Howard lui sourit, légèrement
gêné. Suivez-moi, très cher, je vous escorte jusqu'à votre cabine ! Ho mais dites moi, en voila un gros pistolet ! Vous savez que les armes sont interdites à la réception petit sacripant !
-Ho vous n’allez pas priver un inoffensif dessinateur d’un maigre moyen de dissuasion…cette antiquité ne fonctionne plus…"
Le jeune groom les regarda s’éloigner, et maugréant, leur tourna le dos pour s’en allumer une petite
On ne ralentit pas le rythme...
Artistiquement votre,
Abs'